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Lait/Pays-Bas Bruxelles dit « oui » aux droits à phosphate

© Pixabay

Le 19 décembre, la Commission européenne a donné son aval pour la mise en place d’un système d’échange de droits de production de phosphate concernant l’élevage laitier aux Pays-Bas. « La mesure vise à améliorer la qualité des eaux, et à favoriser la transition vers l’élevage lié à la terre », souligne Bruxelles.

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Les laiteries comme les banques néerlandaises l’anticipaient depuis plusieurs mois. C’est désormais officiel. Les droits négociables à production de phosphate pour les élevages laitiers entreront en vigueur le 1er janvier 2018 aux Pays-Bas, par « l’attribution gratuite de droits de production de phosphate aux exploitations laitières ». Ces dernières ne seront désormais autorisées à produire du phosphate issu de lisier de bétail laitier qu’à concurrence de leurs droits de production.

Une « banque à phosphates »

« Les exploitations laitières, y compris les nouveaux entrants, pourront acquérir des droits de production de phosphate sur le marché puisque ces droits feront l’objet d’échanges », précise Bruxelles, sans toutefois mentionner un quelconque encadrement sur le montant des transactions.

Par ailleurs, lors de chaque transaction, 10 % des droits échangés seront prélevés et déposés dans une « banque de phosphate ». « Cette banque servira à encourager l’évolution vers un élevage laitier davantage lié à la terre, par l’octroi de droits temporaires non négociables d’une durée de cinq ans, à des exploitations capables d’absorber sur leurs terres la totalité du phosphate issu de leur propre production de lisier », précise la Commission européenne.

V. Gu.

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